Objet cadeau, objet plaisir, la boîte à bijoux séduira autant celle qui la reçoit que celui qui la fabrique ! Encore faut-il que l’objet soit beau et parfaitement exécuté. L’affaire n’est pas si simple s’agissant d’un objet de taille réduite, presque une maquette en comparaison d’un meuble ou d’une huisserie, pour laquelle les machines à bois ne sont pas forcément adaptées. Aussi cet article vous propose-t-il quelques indications et tours de main propres à éviter les pièges inhérents à l’usinage des pièces de petites dimensions.

La forme parallélépipédique de la boîte est d’une grande sobriété. Elle ressemble à une sorte de petite étagère à deux tiroirs, ouverte à l’arrière et à l’avant. La carcasse est constituée de deux flancs en platane assemblés avec un dessus en merisier par une série de queues d’aronde. Des baguettes en noyer, plus contrastées, viennent s’appliquer à coupe d’onglet sur les chants des façades. Leur continuité visuelle est relayée en partie basse par une bande rapportée de même essence faisant office de piétement. De même, deux filets de noyer viennent en rappel sur le dessus en association avec le platane. L’esthétique globale tient au savant mariage des couleurs et des contrastes des bois, que chacun pourra réinventer à son goût !

Plan proposé par Roger Pillot dans Le Bouvet [6] n°128 [6] disponible au sein du
Recueil rouge de la 22^e année [7].

Autre modèle de boîte à bijoux (avec quelques plans) :
Une boîte à bijoux grand format [8] parue dans BOIS+ n°29 [9]