Le décapage consiste à retirer une couche de produit d'une pièce de bois, ou à en nettoyer les impuretés. Il s’effectue sur des meubles ou objets que l’on souhaite remettre à nu afin de changer ou de rénover une finition [2]. Il peut se mener à l'aide de procédés mécaniques, agressifs mais rapides et faciles à mettre en œuvre (ponçage [3], sablage [4]…) ou à l'aide de procédés chimiques (produits décapants).
Avant de se lancer dans un décapage, il faut commencer par déterminer le type de finition à ôter. S’il s’agit par exemple d’une peinture, l’aspect fournira bien sûr la réponse. Si le bois est visible, il peut être ciré [5], vernis [6] ou encore huilé [7] (c’est plus rare pour les meubles anciens des vide-greniers). En premier lieu, à l’aide d’un petit tampon ou d’un coton-tige imbibé de white-spirit ou d’essence de térébenthine [8] (les deux conviennent), on frotte légèrement une petite surface de l'objet. Si l’aspect du bois devient mat, que le tampon se salit, il y a fort à parier qu’il s’agit d’une cire (attention, certains meubles peuvent être cirés sur un vernis !). Sans résultat probant, si par exemple l’aspect ne change pas, répétez l’opération avec de l’alcool à 95° (que l’on trouve sans difficultés dans toutes les drogueries). Si cette fois vous « retirez » la finition, il s’agit de gomme laque ou de vernis à l’alcool (finitions « traditionnelles »). Si ces deux tests n’ont aucun effet, vous êtes vraisemblablement en présence d'un vernis « moderne » : il faut alors recourir à des produits décapants du commerce.
Pour en savoir plus : Les Finitions : tours de main et techniques [9], hors-série très complet du magazine BOIS+.