Un tourniquet porte-gouges

Que vous soyez ébéniste ou sculpteur occasionnel, vous apprécierez ce support à gouges fonctionnel qui vous permettra de ranger trente outils de sculpture.

  • Posé et maintenu par un axe dans l’angle de votre établi, ce tourniquet porte-gouges bien pratique tourne sur lui-même pour mettre rapidement à portée de main l’outil nécessaire à la réalisation en cours. Vous pouvez le déplacer pour libérer l’établi ou le transporter sur un autre chantier, son large socle assurant un bon équilibre. Avec lui, les gouges n’encombrent plus l’établi et ne risquent plus de tomber à chaque instant. Dernier avantage non négligeable : il ne coûte que le temps nécessaire à sa fabri­cation !

    Le corps (pied et poignée) est présenté tourné pour une question pratique et esthétique, mais rien n’empêche de le réaliser carré ou octogonal. Le support est tiré dans une chute de plateau de hêtre, corroyée et coupée en carré de 255 mm. À partir de ce carré, tracez les diagonales et, de leur intersection, tra­cez un cercle de 250 mm de diamètre. La découpe circulaire peut s’effectuer sur la scie à ruban (par exemple selon le montage et l’article de M. Massouline paru dans Le Bouvet n°100), ou plus simplement à la scie sau­teuse, mais avec un résultat moins propre. Vous avez aussi la possibilité de calibrer à la tou­pie, mais cela demande la fabrication d’un montage et des précautions pour le travail en contre-fil. Remarquez que, pour une fois, la précision n’a pas une grande importance.
    La petite difficulté réside dans le perçage conique des trous du plateau, trous qui doivent épouser la forme des manches de vos gouges. Ce perçage fait appel à une perceuse à colonne avec une butée de profondeur, ce qui simplifie la tâche. Il vous faut aussi préparer une mèche plate à 3 pointes de Ø 25 mm (photo ci-contre à droite) : meuler symétriquement les deux arêtes de manière à rendre la mèche conique, en obtenant des cotes de 25 et 22,6 mm sur une hauteur de 20 mm. Il est préférable de meuler d’abord une arête, d’en contrôler la cote, et de faire ensuite la se­conde. Ces cotes correspondant à un manche standard, je vous invite à mesurer les vôtres et à faire des essais.
    Voyez le plan ci-dessous. La vue de dessus, agrandie à la photocopieuse à l’échelle 1, permet, une fois collé sur le support, de pointer les axes de chacun des 30 trous.


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