Une porte à panneaux « plis de serviette »
Certes, cette porte d’intérieur a un charme certain et ravit, mais ce qui nous importe aussi, c’est que chacun soit en mesure de comprendre sa mise en œuvre par simple démarche intellectuelle ou pour la reproduire à sa façon. Nous remercions son auteur d’avoir répondu à cette demande. Un travail de qualité exécuté par un Lecteur passionné !
L’huisserie (le dormant) est constituée de deux montants et d’une traverse. Elle est réalisée dans une simple section rectangulaire. L’assemblage de ces trois pièces est à enfourchement, au tiers de l’épaisseur de chaque pièce. La porte de 30 mm d’épaisseur étant à recouvrement, j’ai pratiqué une feuillure sur la traverse haute et les deux montants, de façon à alléger l’aspect visuel. L’assemblage est réalisé de façon traditionnelle : les traverses et montants intermédiaires sont assemblés à tenons-mortaises. Bien qu’il ne faille négliger aucune pièce d’un ouvrage, les panneaux méritent un traitement de faveur. Ce sont des pièces de bois parfois volumineuses et de grande surface, sujettes au retrait. Mes premières expériences m’ont convaincu que mon bois entreposé depuis plusieurs année, et que je croyais sec, ne l’était pas suffisamment !
Plan proposé par Roland Gerber dans Le Bouvet n°140.
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