Un coffre traditionnel québecois

Encombrement :
L. 780 - l. 496 - h. 461
Meuble des plus simples, ce coffre réalisé par l'Institut Québécois d'Ébénisterie révèle le détail d’une méthode de fabrication intéressante. Levons le suspense tout de suite : nous avons constaté que nos cousins d’Amérique pratiquent le travail du bois de façon similaire à ce que nous connaissons. Cependant, le voyage en vaut la peine car la simplicité de l’ouvrage n’empêche pas la subtilité. Vous remarquerez les assemblages avec jeux de dilatation savamment placés, le chevillage à tire respectant lui aussi un jeu de dilatation, la finition à base de lait (caséine)… C’est de l’ébénisterie pure, comme nous l’aimons !

Ce coffre nous conduit en direction du Canada, à la découverte de l’Institut Québécois d’Ébénisterie (IQÉ, www.iqe.edu) qui est une école de formation réputée, au même titre par exemple que l’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon. Le coffre présenté ici et la reproduction d’un petit meuble ancien de la région de Québec (Canada), à couvercle plat, dans l’esprit de la fin du XVIIe siècle. Le coffre traditionnel est exécuté à l’aide de planches de pin, jointes à rainures et languettes, assemblées à tenons et mortaises et chevillées. Certains sont par contre assemblés à clous ou à l’aide de queues d’aronde. D’autres comprennent plusieurs panneaux séparés par des montants (ce type de coffre est prévu pour être emporté en voyage). Le couvercle est généralement fixé par de fortes pentures. Le pin est le bois le plus courant en ce qui concerne le meuble traditionnel parce qu’il existait alors en très grande quantité.

Plan proposé par l'IQÉ dans Le Bouvet n°159.


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